Tout le monde sait ce que sont une pinte de lait ou un fromage cheddar. Mais comme certains produits laitiers demeurent toujours un mystère pour plusieurs personnes, la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) a décidé d’éduquer les gens à ce sujet avec un outil original, un magasin nomade qui parcourt la province avec un succès fracassant.

Le magasin Lait à la bouche fait une vingtaine d’arrêts par année, surtout dans des événements ou des centres commerciaux, pour présenter au grand public des laits, crèmes (glacées ou non), yogourts, beurres et fromages artisanaux de différents producteurs québécois.

Le magasin fera halte à Saint-Ailleurs, profitant de l’installation du village en plein cœur de Montréal pour faire connaître aux citoyens de la métropole les nombreux produits laitiers du terroir québécois, un créneau qui a connu un développement fulgurant au cours des vingt dernières années.

Habitants et visiteurs de Saint-Ailleurs pourront notamment y retrouver plusieurs fromages fins de renommée internationale produits au Québec.

Pour la première fois, un producteur de lait sera sur place pour expliquer son métier. «Les gens nous posent souvent des questions à ce sujet, ils veulent de plus en plus connaître l’agriculture, soutient Mme Dubé, directrice du marketing de la FPLQ. C’est pourquoi nous avons créé Lait à la bouche, pour informer les gens sur la panoplie de produits laitiers innovateurs comme le lait biologique ou encore les excellents fromages du Québec.»

Depuis sa création, à la fin août 2008, plus de 1,5 million de personnes ont visité le magasin nomade, dont la surface varie entre 120 et 400 pieds carrés.

Un des tours de force du Lait à la bouche est d’avoir réussi à réunir tous les grands producteurs de produits laitiers autour d’un même… frigo!

«Au début, il a fallu vendre le concept, raconte Nicole Dubé. Les gens nous disaient “On n’est pas pour être à côté de nos concurrents !” Je leur faisais remarquer que, dans le comptoir de produits laitiers à l’épicerie, ils sont tous côte à côte. Ils ont finalement compris et maintenant, ça se bat pour être dans le magasin. C’est une très belle réussite.»

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N.Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N.Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf quelques mots de cet article qui reflètent le cadre fictif.