Quel parallèle peut-on tracer entre la corruption politique, d’une part, et de l’impunité policière, d’autre part? Les deux révèlent les limites et les faiblesses de notre système de justice pénale pour sanctionner les abus de pouvoir. Alors que la commission Charbonneau révèle le caractère endémique de la corruption dans l’administration publique québécoise, il n’est pas certain qu’une commission d’enquête publique puisse réellement y mettre à fin, pas plus qu’une enquête publique sur le travail de la police dans le cadre du conflit étudiant réclamée par de nombreux groupes de la société civile ne pourra enrayer la violence policière.

Écoutez notre entretien avec le criminologue critique Jean-Claude Bernheim à MAIS, l’émission.