S’ouvrant à une quinzaine de kilomètres du village de Saint-Elzéar de Bonaventure, sur le rebord sud du plateau Gaspésie, la grotte de Saint-Elzéar constitue depuis quelques décennies un outil de développement pour le moins original pour cette communauté de 500 habitants.

Découverte en 1976 par des résidents du village, cette cavité naturelle souterraine a donné lieu à une collaboration étroite et continue sur quelques décennies entre une fédération nationale de loisir, la Société québécoise de spéléologie (SQS) et les autorités locales.

Cette découverte a permis à ce joli village de l’arrière-pays gaspésien de passer d’une économie exclusivement forestière au récréotourisme grâce à son patrimoine souterrain. Après quelques années consacrées aux études scientifiques et de mise en valeur requises pour un espace naturel datant de plusieurs centaines de milliers d’années, la grotte de Saint-Elzéar,  reconnue dès sa découverte pour ses stalactites et stalagmites ainsi que ses milliers d’ossements d’une faune ancienne, fut ouverte au public en 1990. Le Comité de promotion des ressources naturelles de Saint-Elzéar (CPRN), une corporation locale,  fut chargé de la mise en valeur et bénéficia du soutien de divers programmes gouvernementaux. Plus récemment, en 2009, une collaboration du CPRN, de la SQS et du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs a permis qu’un statut de Réserve naturelle de la biodiversité du Karst-de-Saint-Elzéar soit octroyé à un territoire de 44 kilomètres carrés ouvrant de nouvelles perspectives de développement des potentiels de ce territoire alliant les missions de conservation, éducative et récréotouristique.

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N.Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N.Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf quelques mots de cet article qui reflètent le cadre fictif.