Un alpiniste, lorsqu’il quitte le sommet d’une montagne, n’a qu’une seule envie : en gravir une autre. L’équipe de Générations d’idées, visiblement essoufflée par les mois de travail bénévole acharné menant à cette fin de semaine, avait dimanche après-midi une étincelle qui brillait au fond des yeux lorsque les participants répétaient les uns après les autres : « Ceci n’est qu’un début. »

Les engagements fusaient de toute part dans cette foule issue de la génération Y qui ne demandait qu’une chose : l’occasion d’avoir un impact positif sur la société. Le mandat qu’elle s’est donné n’est rien de moins que d’inspirer le Québec.

Comment y arriver ? Quelles sont les prochaines montagnes à gravir pour atteindre de plus hauts sommets ?

Plusieurs ont évoqué la tenue de colloques pointus destinés à approfondir les solutions qui ont été sélectionnées lors des ateliers. Jean-David Tremblay-Frenette, président de Génération d’idées, abonde dans ce sens : « Nous devrons supplémenter le contenu afin que ce dernier tienne la route. » Celui-ci se dit très satisfait de la mobilisation et de la volonté d’engagement qu’il a remarquées au cours des deux jours. Il a par ailleurs souligné que les suites de cet événement appartiennent aux participants.

Un effort continu

Cherchant à éliminer le sobriquet de « pelleteux de nuages », l’activité Génération d’actions a donné lieu à des échanges inspirés concernant les prochaines étapes. Supportés par le concepteur web Philippe Dallaire, les membres de la génération Y comptent utiliser internet et les réseaux sociaux afin de poursuivre la réflexion autour des enjeux sélectionnés démocratiquement comme critiques pour la société.

Quels sont ces sujets ? Sans surprise, la santé, l’éducation et l’environnement sont au cœur des préoccupations des délibérants. Ils y ajoutent également la démocratie, un sujet chaud qui a suscité des débats houleux pendant la fin de semaine.

À quand la réforme des institutions démocratiques ? Cette génération a affirmé de pas vouloir maintenir le statu quo dans sa gouvernance.

Paul St-Pierre Plamondon, l’organisateur de l’événement, se dit fier du travail accompli, et grâce à l’énergie apportée par les participants, il se dit rempli d’espoir face à l’avenir, et particulièrement celui du mouvement Génération d’idées.