Lévis — Dans le cadre de l’atelier sur les coopératives et leur rapport avec l’État, des représentants des coopératives de paramédics du Québec ont eu l’occasion d’écouter plusieurs experts présenter, entre autres, des expériences italiennes et des statistiques d’actualité dans ce domaine. José Roy, jeune coopérateur dynamique œuvrant au sein d’une telle coopérative à Rivière-du-Loup, nous rapporte ses réactions et son coup de cœur : « La complexité du système italien me réconforte dans notre relation actuelle avec l’État ».

En effet, les services paramédics au Québec sont financés sous forme de contrats de service, c’est-à-dire que les coopératives d’ici se voient octroyer un budget de fonctionnement avec  lequel elles doivent offrir un certain niveau de service. À l’opposé, l’Italie distingue deux types de cas dans lesquels elle peut octroyer soit un contrat de service, soit une subvention, dépendamment du type de service, du type de clientèle concerné et de plusieurs autres variables. De l’avis de M. Roy, ces nombreuses catégories ajoutent un niveau de complexité inutile à une structure déjà lourde.

Son grand coup de cœur se situe toutefois au niveau de ce qui constitue selon lui une belle innovation, soit un consortium de coopératives intersectoriel. Amené au fil des discussions de l’atelier, ce concept lui fait entrevoir la toute nouvelle proportion que pourrait prendre l’intercoopération. En effet, si l’union fait la force, cette idée de rassemblement à travers différents secteurs de l’économie pourrait générer un pouvoir de négociation avec l’État, afin d’en influencer les décisions et de bien asseoir la relation  des coopératives avec lui.

Un beau projet d’avenir qui ne demande qu’un peu de leadership !