Montréal –  Le Bas-Saint-Laurent s’organise : Trois-Pistoles, Rimouski, Cacouna et Rivière-du-Loup ne sont que quelques noms de villes d’où proviennent les jeunes de la délégation bas-laurentienne. Même si plusieurs d’entre eux n’en sont pas originaires, ils y vivent, étudient et travaillent. À la lecture du cahier du participant, les enjeux sont nombreux, de même que les attentes.

Animés par un désir ardent de s’impliquer dans leur communauté, ils espèrent que le Sommet va leur permettre d’échanger des idées de manière démocratique en ce qui concerne les grands enjeux tels que la gouvernance et les énergies. Ils souhaitent trouver écho à leurs préoccupations et entendre de nouvelles idées qui permet-traient de pousser plus loin les réflexions.

Ils espèrent que ce Sommet sera en quelque sorte porte-voix des gens de leur génération.  Ils veulent voir les dirigeants du futur à l’œuvre, afin de se dresser un portrait de ce à quoi pourrait ressembler le Québec de demain. Il est évident que leur sentiment d’appartenance aux régions est fort et ils espèrent qu’elles seront bien représentées au Sommet.

Malgré le froid et les routes enneigées, l’ambiance est chaleureuse à bord de la camionnette. Ce transport collectif a été organisé par la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent. L’objectif visé par l’organisatrice, Youla Bourgoin, est de favoriser la participation des jeunes et de s’assurer que les régions seront entendues au sein de la démarche entamée par le Sommet. Arrivé sur les lieux, l’excitation est palpable. Ils ont tous hâte à demain…

La tête qui bouillonne encore, les jeunes de la délégation ont fait de belles rencontres.

Ils s’entendent tous pour dire que le Sommet est une très belle initiative bénévole. C’est le temps qui manque, tout va trop vite ! Il est difficile, en si peu de temps, de mettre en place un système d’échange d’idées représentatives de l’ensemble du groupe, suivi de solutions, sans passer par le débat qui permet d’approfondir le sujet sous tous ses angles.

S’inscrire à un atelier par jour permettrait de trouver des lignes de pensées et des solutions qui plaisent à tout le monde, surtout lorsque les opinions divergent. Aussi, il faudrait un moyen pour rejoindre le plus de monde possible, sans oublier les gens des régions éloignées. Sans la délégation du bas Saint-Laurent, les régions n’auraient pas été aussi bien représentées au Sommet.

Tous croient que ce n’est que le début d’une initiative qui sera en mesure de faire bouger les choses par la suite. Ils espèrent que le mémoire aura un impact et que les jeunes se réuniront à nouveau mais cette fois-là, beaucoup plus nombreux et pourquoi pas en région.

NDLR: Article paru dans l’édition spéciale publiée à tirage limité dans le cadre du Sommet Génération d’idées, tenu du 26 au 28 novembre 2010 à Montréal.