Afin de favoriser la rétention du personnel d’animation, et la pérennité du service de camp de jour, le service des loisirs de Saint-Ailleurs a annoncé lundi la conclusion d’une entente régionale sans précédent.

Cette entente prévoit les moyens nécessaires pour offrir une formation de qualité aux animateurs qui travaillent auprès des jeunes de 5 à 17 ans. Ce faisant, la région Près-de-Chez-vous suit les traces de la région de l’Estrie, qui a fait preuve d’innovation en inventant cette formule inédite. Le camp de jour est souvent le seul service de loisir offert par les municipalités en milieu rural. Devant les défis de rétention du personnel en animation, de reconnaissance de la formation, le Conseil sport loisir de l’Estrie (CSLE) a mobilisé tous les intervenants du milieu.

Cette concertation, qui réunit les agents de développement loisir en milieu rural des MRC, les coordonnateurs Québec en forme des MRC et leur personnel ainsi que les travailleurs en loisir dans les municipalités, a justifié le maintien des ressources d’animation de Québec en forme pendant la saison estivale afin de permettre aux municipalités sans travailleur en loisir d’avoir accès à la formation et à un encadrement sur le terrain.

Le CSLE a développé des modèles d’implantation innovateurs afin de rendre accessible le nouveau standard collectif en formation : le Diplôme d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur (DAFA). Cette certification apporte une meilleure reconnaissance du travail d’animateur et favorise la rétention des talents au bénéfice des milliers de jeunes qui fréquentent les milieux du loisir.

Les retombées pour les municipalités, le personnel estival, les parents et les enfants sont importantes : amélioration de la qualité de l’animation, augmentation de la rétention du personnel en animation et éventuellement une meilleure accessibilité à un service de camp de jour à proximité du lieu d’habitation.

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N.Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N.Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf quelques mots de cet article qui reflètent le cadre fictif.